Auteur : Élisabeth Barbier
De mère arlésienne et de père nîmois, Élisabeth Barbier est née à Nîmes (Gard) en 1911. Transplantée à Paris dès sa prime enfance. elle y vit dans l'attente des mois d'été qui la ramènent dans son Occitanie natale. Licenciée ès lettres, et, accessoirement en droit, elle étudie la pathologie mentale avec Georges Dumas et André Ombrodane, et s'intéresse passionnément au théâtre dans l'entourage de la célèbre famille de comédiens Pitoëff.
Mariée en 1935 après de longues fiancailles avec un médecin d'Avignon, Raymond Barbier, mort en 1942, elle se fixe dans cette ville, où elle a dirigé une compagnie de comédiens amateurs, dix années durant, et participé de très près à la naissance du Festival d'Avignon, tout en poursuivant une carrière de romancière. Elle a publié : « Les Gens de Mogador (I : Julia, II : Ludivine, III : Dominique) »; « Ni le jour ni l'heure »; « Serres Paradis »; « Mon père, ce héros ». Élisabeth Barbier est membre du jury du Prix Femina.
Docilité, patience, abnégation, respect des usages, ces vertus primordiales exigibles des femmes, peine perdue que d'avoir tant fait pour les inculquer à Julia. Mme Angellier le constate une fois de plus en écoutant sa fille aînée proclamer son refus de se laisser marier à quelqu'un qui ne lui plaît point quand bien même cette union convient à son père. Oserait-elle envisager des épousailles qui n'auraient pas l'agrément d'Alfred Angellier ? En ces années 1850 et quelque, l'idée en est à peine concevable.
Julia y songe pourtant - elle aime Rodolphe Vernet, fils d'un colonel d'Empire installé au domaine de Mogador depuis une huitaine d'années : de la « racaille bonapartiste », aux yeux d'un royaliste ultra comme Alfred Angellier. Celui-ci éconduit avec fureur le prétendant, et renvoie sa fille au couvent.
II faudrait n'être pas une Julia fougueuse et volontaire pour s'incliner. Longue est l'attente, dur le combat à soutenir, avant d'entrer en souveraine à Mogador. Et là encore l'attendront d'autres luttes à entreprendre pour agrandir le domaine et consolider la famille ces Gens de Mogador dont ce volume, consacré à Julia, commence la passionnante histoire.
Condition générale du livre : 3/5 > Plus d'information...
Numéro d'inventaire : 53962
Éditeur : Julliard
Collection : Roman
Numéro(s) du livre : 3715
ISBN : 2-253-00343-3
Année d'impression : 1975
Poids : 270 gr
Prix : 5.99 $
Auteur : Élisabeth Barbier
De mère arlésienne et de père nîmois, Élisabeth Barbier est née à Nîmes (Gard) en 1911. Transplantée à Paris dès sa prime enfance. elle y vit dans l'attente des mois d'été qui la ramènent dans son Occitanie natale. Licenciée ès lettres, et, accessoirement en droit, elle étudie la pathologie mentale avec Georges Dumas et André Ombrodane, et s'intéresse passionnément au théâtre dans l'entourage de la célèbre famille de comédiens Pitoëff.
Mariée en 1935 après de longues fiancailles avec un médecin d'Avignon, Raymond Barbier, mort en 1942, elle se fixe dans cette ville, où elle a dirigé une compagnie de comédiens amateurs, dix années durant, et participé de très près à la naissance du Festival d'Avignon, tout en poursuivant une carrière de romancière. Elle a publié : « Les Gens de Mogador (I : Julia, II : Ludivine, III : Dominique) »; « Ni le jour ni l'heure »; « Serres Paradis »; « Mon père, ce héros ». Élisabeth Barbier est membre du jury du Prix Femina.
Si Julia Angellier a dû subir quatorze mois de couvent et attendre plusieurs années jusqu'à sa majorité pour recourir aux « actes respectueux », devant l'opposition irréductible de son père, avant de pouvoir épouser Rodolphe Vernet, elle n'a jamais eu à le regretter. Est-ce à dire que la vie à Mogador s'écoule comme un rêve paradisiaque ? Julia et Rodolphe ont chacun leur caractère, et, d'autre part, il faut tenir serré les rênes, aux côtés d'un homme peu porté à restreindre ses dépenses. Heurts, querelles, mais aussi réconciliations, c'est tout le pain quotidien de l'existence d'un couple plein de feu, si uni soit-il.
Surviennent aussi, imprévisibles et inévitables, la maladie, la mort, la guerre. Car vingt ans passent vite; et l'Empire le Second s'achemine vers le désastre. Cruellement éprouvée par la perte de son fils aîné Cyprien, Julia voit la mort s'approcher encore pour lui arracher Rodolphe. Et, un an plus tard, sa fille Amélia, emportée par la variole noire à la veille de ses noces.
Un destin de femme sous le Second Empire et le début de la Troisième République, la vie de grands bourgeois terriens dans la Provence du XIXe siècle, voilà ce que dépeint l'histoire des Gens de Mogador dont ce volume, le deuxième, a, comme le premier, « Julia » pour personnage central.
Condition générale du livre : 3/5 > Plus d'information...
Numéro d'inventaire : 53963
Éditeur : Julliard
Collection : Roman
Numéro(s) du livre : 3716
ISBN : 2-253-00392-1
Année d'impression : 1975
Poids : 290 gr
Prix : 5.99 $
Auteur : Elisabeth Barbier
De mère arlésienne et de père nîmois, Élisabeth Barbier est née à Nîmes (Gard) en 1911. Transplantée à Paris dès sa prime enfance. elle y vit dans l'attente des mois d'été qui la ramènent dans son Occitanie natale. Licenciée ès lettres, et, accessoirement en droit, elle étudie la pathologie mentale avec Georges Dumas et André Ombrodane, et s'intéresse passionnément au théâtre dans l'entourage de la célèbre famille de comédiens Pitoëff.
Mariée en 1935 après de longues fiancailles avec un médecin d'Avignon, Raymond Barbier, mort en 1942, elle se fixe dans cette ville, où elle a dirigé une compagnie de comédiens amateurs, dix années durant, et participé de très près à la naissance du Festival d'Avignon, tout en poursuivant une carrière de romancière. Elle a publié : « Les Gens de Mogador (I : Julia, II : Ludivine, III : Dominique) »; « Ni le jour ni l'heure »; « Serres Paradis »; « Mon père, ce héros ». Élisabeth Barbier est membre du jury du Prix Femina.
Les seize ans frondeurs de Ludivine Peyrissac ne sont pas décidés à baisser pavillon devant qui que ce soit, et M. Frédéric Vernet, le maître du domaine de Mogador, que tout Tarascon proclame un beau parti l'agace par son air moqueur. Elle s'en cache d'autant moins qu'elle a une fortune suffisante pour vivre à sa guise, et aucune envie de se mettre au cou le carcan du mariage.
Cette indépendance d'esprit, ces façons de « pouliche sauvage ».séduisent Frédéric. Quant à Ludivine, le revoir suffira pour que son imagination, puis son coeur, en soient occupés. Date est donc prise pour les noces.
Accueillie à bras ouverts dans le clan des Vernet, et d'abord par sa belle-mère. Julia, heureuse d'avoir en face de soi une bru pourvue de caractère, Ludivine n'est encore qu'une jolie couventine, coquette, et avide d'engranger toutes les joies de la vie, prête à sortir ses griffes pour assurer sa souveraineté et son bonheur.
Est-ce là ce qu'attend d'elle Frédéric ? L'existence à Mogador va se charger de remodeler Ludivine, sans, cependant, modifier le fond de sa nature possessive et c'est ce qui donne son intensité dramatique à ce volume, le troisième de la chronique des « Gens de Mogador », grands propriétaires terriens du Midi.
Condition générale du livre : 3/5 > Plus d'information...
Numéro d'inventaire : 53964
Éditeur : Julliard
Collection : Le Livre de Poche
Numéro(s) du livre : 3717
ISBN : 2-253-00411-1
Année d'impression : 1973
Poids : 260 gr
Prix : 5.99 $
Auteur : Élisabeth Barbier
De mère arlésienne et de père nîmois, Élisabeth Barbier est née à Nîmes (Gard) en 1911. Transplantée à Paris dès sa prime enfance. elle y vit dans l'attente des mois d'été qui la ramènent dans son Occitanie natale. Licenciée ès lettres, et, accessoirement en droit, elle étudie la pathologie mentale avec Georges Dumas et André Ombrodane, et s'intéresse passionnément au théâtre dans l'entourage de la célèbre famille de comédiens Pitoëff.
Mariée en 1935 après de longues fiancailles avec un médecin d'Avignon, Raymond Barbier, mort en 1942, elle se fixe dans cette ville, où elle a dirigé une compagnie de comédiens amateurs, dix années durant, et participé de très près à la naissance du Festival d'Avignon, tout en poursuivant une carrière de romancière. Elle a publié : « Les Gens de Mogador (I : Julia, II : Ludivine, III : Dominique) »; « Ni le jour ni l'heure »; « Serres Paradis »; « Mon père, ce héros ». Élisabeth Barbier est membre du jury du Prix Femina.
Quand Ludivine Vernet, on s'en souvient, a vu son mari prêt à partir pour aller se battre au Transvaal dans le camp des Boers, à l'exemple de son frère Hubert, le désespoir lui a dicté un geste fou : provoquer un grave accident de cheval afin de le retenir.
On imagine la rage de Frédéric quand il lui en arrache l'aveu, sa stupeur à voir sa propre mère prendre la défense de la coupable. Comme par le passé, comme dans l'avenir, Julia Vernet accordera son appui à sa bru, tout le temps de la longue et difficile convalescence de Frédéric.
Il n'y en aura pas moins des heures pénibles et des circonstances douloureuses où le couple est bien près de sombrer. Jusqu'au jour où Frédéric trouve en secret un dérivatif, presque aussi périlleux que la guerre, dans les courses automobiles. Ludivine l'apprend par hasard. Comment retenir, fût-ce par d'invisibles liens, cet homme tant aimé, si hardi, si féru d'indépendance ? La tâche semble impossible, les Vernet n'étant pas des mauviettes qu'on enchaîné contre leur volonté. Mais Ludivine appartient à la race de ceux qui ne renoncent jamais à ce qu'ils considèrent comme leur bien. Avec la lutte de Ludivine pour sauvegarder son bonheur se poursuit le destin des Vernet qu'Elisabeth Barbier relate dans « Les Gens de Mogador » dont ce volume est le quatrième tome.
Condition générale du livre : 4/5 > Plus d'information...
Numéro d'inventaire : 53965
Éditeur : Julliard
Collection : Roman
Numéro(s) du livre : 3718
ISBN : 2-253-00412-X
Année d'impression : 1976
Poids : 240 gr
Prix : 5.99 $
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