Auteur : André Major

Voici l'itinéraire d'un adolescent canadien-français en butte à sa famille, à son milieu et à sa société. Roman pour adolescents, nous prévient l'auteur. C'est surtout le roman de l'adolescence. […] André Major n'embellit pas l'adolescence et n'exagère pas la valeur de ses colères. Il l'assume et parvient ainsi à la dépasser. « Bulletin du Cercle juif »

« Le cabochon », c'est un roman simple, un peu autobiographique, souvent révoltant, écrit en langage populaire, mais avec moins de complaisance que le Cassé. Il s'agit de l'histoire d'un adolescent qui se heurte à sa condition familiale, à sa condition sociale; qui veut se tailler une place au soleil et qui n'a qu'une solution : en faire seulement à sa tête. Claude Savoie, « le Petit Journal »

Ce n'est peut-être pas de la littérature style Académie française, mais il y a du génie là-dedans. Et c'est tellement d'ici. « Le cabochon », c'est chacun de nous. Il y a dans ce roman tous les germes d'une révolution à faire. Jean-Yves Théberge, « le Canada français »

[…] nous sommes aussi responsables du monde où vivent les personnages du Cabochon de M. André Major qui nous révèle un talent de tout premier ordre. […] « Le cabochon », c'est le roman de la faiblesse qui lutte contre l'espoir, c'est celui du talent aux prises avec de telles conditions de vie qu'il lui est impossible de s'épanouir. C'est, sous une forme douce, triste, tragique, un roman de fin d'époque. C'est un mur. Après cela, il n'y a plus rien. C'est une impasse. J…] « Le cabochon » est une réussite, je le crois profondément. C'est un roman poétique calqué sur le réel qui ne l'est pas. M. André Major a réussi, chose rare, à créer une atmosphère, à la faire vivre. Son héros est tout en négations et pourtant on s'intéresse à lui, à son besoin d'échapper à la mort lente qui l'attend. Jean Éthier-Blais, « le Devoir »

Auteur : André Major

Auteur : André Major

Né en 1942, à Montréal, André Major se prend, à 18 ans, pour un poète, mais quelques années plus tard il investit sa poésie dans la prose et publie successivement le Cabochon, la Chair de poule, puis une étude sur Félix-Antoine Savard, et voici un autre roman où le diable montre le bout du nez en prenant les allures du vent.

« Le métier de critique, dit-il, est parfois si ingrat que je sens le besoin de m'en distraire en compagnie de mes propres fantômes. »