Auteur : Louis Bromfield

Issu d'une famille de fermiers, descendant de pionniers venus aux États-Unis au XVIIIe siècle, Louis Bromfield est né en 1896 à Mansfield (Ohio). Il étudie l'agronomie un an à l'université de Cornell, y renonce pour le journalisme. En 1914, il s'engage dans l'armée française comme ambulancier (brillants états de service). La paix revenue, il est critique d'art, crisique musical, journaliste. Séjournant en France, il devient correspondant de Musical America. De retour aux États-Unis, il achète en 1939, dans l'Ohio, la ferme de Malabar. Jusqu'à sa mort en 1956, il sera l'un des plus célèbres fermiers d'Amérique et le plus éloquent champion de la vie aux champs.

Le Prix Pulitzer lui avait été décerné en 1926 pour son troisième roman, « Précoce automne », mais parmi une oeuvre riche son plus grand succès aura été « La Mousson » (1937).

Le hasard veut que le directeur de la succursale de l'Amalgamated Oil soit parti chasser le tigre quand le fils du président de la société, Bill Wainwright, vient en tournée d'inspection à Bombay. Obligé de l'attendre, Bill s'installe à l'hôtel Tadj Mahal, rendez-vous des riches oisifs étrangers.

Il y retrouve son ex-épouse, Catol Halma, de retour d'un séjour assez mouvementé à Jellapore. Il se reprend à l'aimer dans le même temps que Carol est attirée par un ami de Bill, Homer Merrill, dont la vocation est d'aider les Hindous à sortir de leur terrible pauvreté.

Épuisé de corps et d'esprit par sa vie austère, Merrill se rétablit auprès de Carol, en qui il découvre la compagne idéale. Mais tous n'accueillent pas avec faveur leur future union. Il s'en faudra de peu qu'un subtil jeu d'intrigues donne une fin cruelle à ce roman sur l'Inde encore anglaise où s'amuse, s'agite et se compromet le petit monde cosmopolite dont Louis Bromfield peint magistralement la vie et les travers.