La nuit finira - Mémoires de Résistance 1943-1945 - Tome II Auteur :
Henri Frenay Né à Lyon en 1905, fils d'officier, Henri Frenay entre à son tour dans la carrière militaire : Saint-Cyr (promotion du Rif 1924-1926); Armée du Rhin, du Levant; École supérieure de guerre (1935-1937); Centre d'études germaniques de Strasbourg (1937-1938).
Fait prisonnier avec son unité dans les Vosges en juin 1940, il s'évade, gagne le Midi, rédige son premier manifeste de résistance (août 1940), recrute des camarades et fonde le mouvement de libération nationale et le journal clandestin « Les Petites Ailes ». En février 1941, il démissionne de l'Armée, passant de la dissidence à la clandestinité. Alors commence une vie périlleuse : dans « La Nuit finira » (1972), Henri Frenay explique comment il crée l'Armée secrète et organise le mouvement Combat (1942), le plus important mouvement de libération de France dont il est cofondateur. Convaincu de la nécessité d'une action commune contre l'ennemi, il est cofondateur des « Mouvements Unis de Résistance » (M.U.R.) et responsable des affaires militaires pour la zone sud (1943). Entré au gouvernement provisoire d'Alger et de Paris, il est commissaire puis ministre des Prisonniers, Déportés Réfugiés jusqu'en novembre 1945.
Revenu à la vie privée, il milite de 1947 à 1955 pour la création des États-Unis d'Europe (président de l'Union européenne des fédéralistes) jusqu'à l'échec de la C.E.D. devant le Parlement français, puis exerce diverses activités notamment dans l'édition.
Henri Frenay fut le premier à être fait compagnon de la Libération sur le territoire métropolitain.
Le Prix de la Résistance a été attribué en juin 1974 à « La Nuit finira ».
Dans la première partie de « La Nuit finira », Henri Frenay retrace, comme ce ne fut jamais fait avant lui, comment est né, s'est développé pendant trois ans et a agi un mouvement de Résistance, celui qu'il a créé : « Combat ».
Dans un premier voyage à Londres fin 1942, Frenay avait cru que se trouvaient résolus les principaux problèmes posés à la Résistance, notamment la question des armes et de l'argent. Il n'en était rien. Les armes de plus en plus nécessaires, car les maquis se développent, ne sont pas parachutées. Le budget au lieu de croître est réduit. La vie même de la Résistance est en jeu - un grave conflit éclate entre Frenay et Jean Moulin représentant de Gaulle en France.
Le chef de « Combat » décide d'aller à Londres pour résoudre le problème avec de Gaulle lui-même. Pourquoi et comment sera-t-il retenu à Alger, nommé commissaire puis ministre des Prisonniers, Déportés et Réfugiés ? Ce deuxième tome l'explique. Il nous conduit de novembre 1943 à novembre 1945 avec de curieux éclairages sur le conflit Giraud-de Gaulle, l'action des communistes à Alger et en France, le déchaînement des passions et des appétits à l'approche et au lendemain de la Libération et finalement la naissance de la IV, République.
Là s'achèvent ces « Mémoires de Résistance 1940-1945 », précieux témoignage sur cinq années dramatiques de l'histoire de France, témoignage qu'apporte un homme d'honneur, d'abnégation et de courage.
Non disponible > Plus d'information... 13756 Laffont Le Livre de Poche 4052 2-253-00378-6 1974 220 gr
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