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Sarrazin, Albertine

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Dans chaque section, les auteurs sont classés alphabétiquement de la façon suivante : Nom, Prénom.
Les livres en inventaire de chaque auteur sont ensuite regroupés sous leur nom.

 
Journal de prison - 1959

Journal de prison - 1959

Auteur : Albertine Sarrazin

Née à Alger en 1937 de père et de mère inconnus, Albertine Sarrazin est élevée par l'Assistance publique jusqu'à l'âge de vingt mois où elle est adoptée, puis emmenée en France. À la suite d'incidents provoqués par son « ardeur à vivre », elle est placée dans une maison d'éducation surveillée, d'où elle s'échappe au moment des épreuves du baccalauréat. Elle « monte » à Paris, y vit en hors-la-loi, est arrêtée et condamnée en 1955 à sept ans de réclusion après un hold-up. En 1957, elle s'évade, rencontre Julien Sarrazin qu'elle épouse plus tard en prison; puis c'est la libération, deux arrestations encore… en 1964, une autre vie s'annonce pour elle après la parution de « L'Astragale », que suivra « La Cavale » en 1965, livres qui obtiennent un grand succès de librairie. « La Traversière » est publié en 1966, et bien accueilli également. Albertine Sarrazin meurt en 1967 au cours d'une opération chirurgicale.

Le prix des Quatre-Jurys a été décerné à « La Cavale ».

« Le Times » c'est le petit nom qu'Albertine donnait à son journal de prison. Ce journal se confond avec le temps lui-même, dont il essaie de tuer le désolant étirement. En 1959, date du présent texte, les « Lettres à Julien », publiées par ailleurs, sont une chronique (« potineuse », dit-elle) de la vie quotidienne - tentative pour en partager avec le destinataire les menus ou les graves événements. Le « Journal », écrit pour elle-même, prend au contraire de la hauteur à l'égard des vicissitudes contingentes de tous les jours. Des pages entières, ou des passages brefs en sont repris, soit dans les romans qui la rendront plus tard célèbre, soit dans les « Lettres à Julien ». En quoi ce texte, dont le public a enfin connaissance, peut être regardé comme source et matrice de toute l'inspiration ultérieure. C'est dire son importance historique, indépendamment de l'exceptionnelle beauté d'une méditation où se révèle toute la maturité d'un écrivain qui possédait déjà, à vingt-deux ans, la pleine maturité de sa pensée et de son art.



Condition générale du livre : Non disponible   > Plus d'information...
Numéro d'inventaire : 14872
Éditeur : Pauvert
Collection : Le Livre de Poche
Numéro(s) du livre : 2603
ISBN : Non disponible
Année d'impression : 1970
Poids : 260 gr

Prix : 5,99 $

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L'astragale

L'astragale

Auteur : Albertine Sarrazin

Il n'y a qu'un mur entre Anne et la liberté. Elle le saute en pleine nuit, se reçoit mal : une douleur fulgurante transperce sa cheville, elle vient d'en briser un os au nom mélodieux : l'astragale. Le premier bon Samaritain qui passe n'ose pas l'emmener : le haut mur est celui d'une prison, et Anne est une « mineure en cavale »; mais il fait signe à un autre automobiliste, et ce Samaritain-là comprend très bien. Julien est du même bord qu'Anne. Il s'occupera de tout : de trouver un refuge et des vêtements, de payer sa pension chez ses hôtes, de régler les frais d'hôpital et d'opération.

Pour qui rêve de liberté, il est dur de sautiller sur des béquilles ou de clopiner péniblement de planque en planque. Plus encore d'attendre Julien, sur un lit d'hôpital ou dans des chambres de rencontre. Anne reprendra le chemin aventureux qui la conduira à nouveau derrière le haut mur - et par-delà, jusqu'à la gloire littéraire, lorsqu'elle rassemblera les innombrables feuillets écrits en cellule, et qui racontent son histoire.



Condition générale du livre : Non disponible   > Plus d'information...
Numéro d'inventaire : 721
Éditeur : Pauvert
Collection : Le Livre de Poche
Numéro(s) du livre : 2603
ISBN : Non disponible
Année d'impression : 1970
Poids : 260 gr

Prix : 5,99 $

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La cavale

La cavale

Auteur : Albertine Sarrazin

Le 17 septembre 1937, à Alger, une petite fille qui venait de naître fut déposée à l'Assistance publique : on l'appela Albertine Damien. L'enfant eut au moins deux nourrices successives avant d'être adoptée, à deux ans, par un couple âgé, qui lui donna son nom : elle devenait Anne-Marie R… Remarquablement intelligente et volontaire, la petite fille fit des études brillantes mais donna du fil à retordre à ses éducateurs qui prirent le parti de la faire enfermer au Bon Pasteur de Marseille. Évadée le jour de son oral de baccalauréat, Albertine gagne Paris en stop, et mène une vie peu recommandable jusqu'au jour où, une amie l'ayant rejointe, elle décide d'en finir avec la prostitution, et risque un holp-up, qui échoue. Les deux jeunes filles sont condamnées aux assises, et Albertine après un séjour à Fresnes, est transférée à la prison-école de Doullens. C'est de là qu'elle s'évadera, le 19 avril 1957, sautant d'une muraille, et se cassant l'astragale. Un passant la secourt, la cache, la soigne : c'est Julien Sarrazin, qui l'épousera deux ans plus tard. Mariés, Albertine et Julien vivront très peu ensemble, car la prison les reprend périodiquement : huit ans en tout pour elle, et plus de dix-huit ans pour lui. Enfermée, Albertine écrit deux romans, La Cavale, L'Astragale, qui, publiés tous deux à l'automne 1965, connaissent immédiatement un énorme succès. Libres et célèbres, Albertine et Julien ne seront pas heureux longtemps : le 10 juillet 1967, l'écrivain meurt sur une table d'opération, à Montpellier. Son mari entreprend alors un long procès contre les médecins coupables de négligences graves : il gagne ce procès, et fonde une maison d'éditions pour publier les inédits de sa femme. L'oeuvre d' Albertine Sarrazin a inspiré après sa mort de nombreux travaux critiques et des thèses en France et à l'étranger : l'enfant abandonnée est aujourd'hui regardée comme un pur écrivain classique.

Des grilles, des portes, des couloirs et au bout un dortoir glacial, des lits durs, une file de lavabos de zinc où les derniers robinets dispensent une eau refroidie : ce pourrait être un de ces internats comme il y en a pas mal en France mais, là, un appel au parloir ne signifie pas une promenade au soleil, une conversation avec des amis. À part les proches parents, seule la visite de l'avocat est admise et les sorties s'effectuent en panier à salade car il s'agit d'une prison. Monde nouveau, effrayant ? Pas pour Anick Damien, Elle l'a déjà exploré et fui — une fuite racontée avec brio dans L'Astragale. En effet, Anick la narratrice est l'auteur en personne et cet épisode se situe à une période déterminante de sa vie où elle va épouser Julien Sarrazin qui l'avait recueillie après sa première évasion. Une seule idée hante la prisonnière : préparer sa « cavale ». Qu'importent les conséquences pourvu qu'elle retrouve la liberté et « Zizi » (Julien) ? Lui n'est pas de cet avis. Il veut pouvoir vivre et aimer au grand jour. Avec leur mariage commencera pour Anick-Albertine une période où alternent résignation et révolte. Ses gamberges, ses compagnes de claustration, son existence de prisonnière, voilà ce que dépeint magistralement «  La Cavale ».



Condition générale du livre : Non disponible   > Plus d'information...
Numéro d'inventaire : 164
Éditeur : Pauvert
Collection : Le Livre de Poche
Numéro(s) du livre : 2603
ISBN : Non disponible
Année d'impression : 1970
Poids : 260 gr

Prix : 5,99 $

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La cavale

La cavale

Auteur : Albertine Sarrazin

Le 17 septembre 1937, à Alger, une petite fille qui venait de naître fut déposée à l'Assistance publique : on l'appela Albertine Damien. L'enfant eut au moins deux nourrices successives avant d'être adoptée, à deux ans, par un couple âgé, qui lui donna son nom : elle devenait Anne-Marie R… Remarquablement intelligente et volontaire, la petite fille fit des études brillantes mais donna du fil à retordre à ses éducateurs qui prirent le parti de la faire enfermer au Bon Pasteur de Marseille. Évadée le jour de son oral de baccalauréat, Albertine gagne Paris en stop, et mène une vie peu recommandable jusqu'au jour où, une amie l'ayant rejointe, elle décide d'en finir avec la prostitution, et risque un holp-up, qui échoue. Les deux jeunes filles sont condamnées aux assises, et Albertine après un séjour à Fresnes, est transférée à la prison-école de Doullens. C'est de là qu'elle s'évadera, le 19 avril 1957, sautant d'une muraille, et se cassant l'astragale. Un passant la secourt, la cache, la soigne : c'est Julien Sarrazin, qui l'épousera deux ans plus tard. Mariés, Albertine et Julien vivront très peu ensemble, car la prison les reprend périodiquement : huit ans en tout pour elle, et plus de dix-huit ans pour lui. Enfermée, Albertine écrit deux romans, La Cavale, L'Astragale, qui, publiés tous deux à l'automne 1965, connaissent immédiatement un énorme succès. Libres et célèbres, Albertine et Julien ne seront pas heureux longtemps : le 10 juillet 1967, l'écrivain meurt sur une table d'opération, à Montpellier. Son mari entreprend alors un long procès contre les médecins coupables de négligences graves : il gagne ce procès, et fonde une maison d'éditions pour publier les inédits de sa femme. L'oeuvre d' Albertine Sarrazin a inspiré après sa mort de nombreux travaux critiques et des thèses en France et à l'étranger : l'enfant abandonnée est aujourd'hui regardée comme un pur écrivain classique.

Des grilles, des portes, des couloirs et au bout un dortoir glacial, des lits durs, une file de lavabos de zinc où les derniers robinets dispensent une eau refroidie : ce pourrait être un de ces internats comme il y en a pas mal en France mais, là, un appel au parloir ne signifie pas une promenade au soleil, une conversation avec des amis. À part les proches parents, seule la visite de l'avocat est admise et les sorties s'effectuent en panier à salade car il s'agit d'une prison. Monde nouveau, effrayant ? Pas pour Anick Damien, Elle l'a déjà exploré et fui — une fuite racontée avec brio dans L'Astragale. En effet, Anick la narratrice est l'auteur en personne et cet épisode se situe à une période déterminante de sa vie où elle va épouser Julien Sarrazin qui l'avait recueillie après sa première évasion. Une seule idée hante la prisonnière : préparer sa « cavale ». Qu'importent les conséquences pourvu qu'elle retrouve la liberté et « Zizi » (Julien) ? Lui n'est pas de cet avis. Il veut pouvoir vivre et aimer au grand jour. Avec leur mariage commencera pour Anick-Albertine une période où alternent résignation et révolte. Ses gamberges, ses compagnes de claustration, son existence de prisonnière, voilà ce que dépeint magistralement «  La Cavale ».



Condition générale du livre : 3/5   > Plus d'information...
Numéro d'inventaire : 34412
Éditeur : Jean-Jacques Pauvert
Collection : Le Livre de Poche
Numéro(s) du livre : 2603
ISBN : 2-253-00554-1
Année d'impression : 1975
Poids : 240 gr

Prix : 5,99 $

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La crèche

La crèche

Auteur : Albertine Sarrazin

En marge des romans, du Journal intime, des lettres et des poèmes, le présent recueil rassemble cinq nouvelles peu connues d' Albertine Sarrazin, Le Laveur, La Crèche, Bibiche, L'Affaire Saint Jus, écrites en prison au cours des années 1962-1963, c'est-à-dire avant L'Astragale mais après La Cavale et un texte du printemps 1966, Voyage à Tunis, où l'auteur, libre définitivement, et dans le plein essor de sa célébrité toute neuve, découvre à la fois la joie de voir son œuvre reconnue par un prix littéraire (le Prix des Quatre Jurys) et l'émerveillement de son premier voyage en avion vers un pays de soleil et d'amitié. Si l'on compare les cinq nouvelles au Journal de prison 1959 (Le Times) on est surpris de voir comme ces deux séries de textes sont complémentaires. Car le Journal de prison est une rêverie, ou, souvent, une méditation qui introduit le lecteur à la vie intérieure de l'écrivain, sans référence aucune aux incidents de sa vie quotidienne. Au lieu que les nouvelles, sous le prétexte léger de la fiction, constituent au contraire un reportage sur la vie carcérale. D'un côté, pure introspection, de l'autre, pure observation.

Parmi ces nouvelles, il faut peut-être attacher une attention particulière à Bibiche, où, par une sorte de dédoublement théâtral qui était bien dans sa nature, Albertine Sarrazin se peint à la fois sous les traits de «  Bibiche » elle-même, gamine fantasque et scandaleuse, chatte gourmande, paresseuse, griffue et sous les traits de « Dufour », la taularde récidiviste et d'une patience à toute épreuve,qui sait depuis longtemps ne rien trahir de ses émotions, qui connaît tout de l'art de vivre et de survivre dans l'univers écoeurant, monotone, d'une peine qui n'en finit pas.

Le Voyage à Tunis, chant de joie, montre combien celle qui allait si tôt mourir était douée pour le bonheur. Les lecteurs d'Albertine Sarrazin reconnaîtront ici son style inimitable, sa vivacité d'écrivain, sa mélancolie de moraliste : « l'ai toujours désapprouvé qu'on s'installât trop profondément, même dans la vie… »

Albertine Sarrazin ne s'installa jamais, ni dans la misère de ses lentes prisons, ni dans le bonheur de son unique amour si patiemment mérité, ni dans l'éclat de sa gloire littéraire. Ces nouvelles, brèves comme sa vie brève, seront, pour ceux qui l'ont aimée, douces et déchirantes comme un dernier adieu.



Condition générale du livre : Non disponible   > Plus d'information...
Numéro d'inventaire : 27078
Éditeur : Sarrazin
Collection : Le Livre de Poche
Numéro(s) du livre : 4146
ISBN : 2-253-00755-2
Année d'impression : 1975
Poids : 90 gr

Prix : 5,99 $

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Lettres de la vie littéraire

Lettres de la vie littéraire

Auteur : Albertine Sarrazin

Le 17 septembre 1937, à Alger, une petite fille qui venait de naître fut déposée à l'Assistance publique : on l'appela Albertine Damien. L'enfant eut au moins deux nourrices successives avant d'être adoptée, à deux ans, par un couple âgé, qui lui donna son nom : elle devenait Anne-Marie R… Remarquablement intelligente et volontaire, la petite fille fit des études brillantes mais donna du fil à retordre à ses éducateurs qui prirent le parti de la faire enfermer au Bon Pasteur de Marseille.

Évadée le jour de son oral de baccalauréat, Albertine gagne Paris en stop, et mène une vie peu recommandable jusqu'au jour où, une amie l'ayant rejointe, elle décide d'en finir avec la prostitution, et risque un hold-up, qui échoue. Les deux jeunes filles sont condamnées aux assises, et Albertine, après un séjour à Fresnes, est transférée à la prison-école de Doullens. C'est de là qu'elle s'évadera, le 19 avril 1957, sautant d'une muraille, et se cassant l'astragale. Un passant la secourt, la cache, la soigne : c'est Julien Sarrazin, qui l'épousera deux ans plus tard. Mariés, Albertine et Julien vivront très peu ensemble, car la prison les reprend périodiquement : huit ans en tout pour elle, et plus de dix-huit ans pour lui. Enfermée, Albertine écrit deux romans, « La Cavale », « L'Astragale », qui, publiés tous deux à l'automne 1965, connaissent immédiatement un énorme succès. Libres et célèbres, Albertine et Julien ne seront pas heureux longtemps : le 10 juillet 1967, l'écrivain meurt sur une table d'opération, à Montpellier. Son mari entreprend alors un long procès contre les médecins coupables de négligences graves : il gagne ce procès, et fonde une maison d'éditions pour publier les inédits de sa femme.

L'oeuvre d'Albertine Sarrazin a inspiré après sa mort de nombreux travaux critiques et des thèses en France et à l'étranger : l'enfant abandonnée est aujourd'hui regardée comme un pur écrivain classique.

« Les Lettres de la vie littéraire », 1965-1967, révèlent un autre aspect d'Albertine Sarrazin, une autre dimension de son talent. Alors que les « Lettres à Julien », écrites en prison, témoignent d'une longue patience dans le malheur et d'un amour devenu légendaire, « les Lettres de la vie littéraire » sont le reflet d'une exceptionnelle revanche : la foudroyante conquête d'une célébrité mondiale, par celle qui ne connaissait guère, de la vie, que les humiliations et les peines. Après sa longue expérience de la solitude, Albertine Sarrazin se voyait partout reconnue, fêtée, adulée, recevant par centaines des lettres chaleureuses de lectrices et de lecteurs. À ces lettres, elle répondait souvent. Mais elle était restée fidèlement en correspondance avec les très rares amis des années sombres, et en particulier avec Mme Gogois-Myquel, dédicataire de « La Cavale ». Toujours sous le coup d'une interdiction de séjour à Paris, elle résidait le plus souvent à Montpellier, et donc c'est par lettres qu'elle restait en contact avec Jean-Jacques Pauvert et ses collaborateurs, à qui elle se confiait longuement. Enfin, pendant ses séjours autorisés à Paris, elle écrivait quotidiennement à Julien, son mari. Selon la personnalité du destinataire et sa propre humeur du moment, la diversité de ton d'Albertine Sarrazin est, dans ces lettres, tout à fait remarquable. La souplesse, la richesse, l'originalité du tempérament s'affirment à chaque page. Mais aussi, avec malice, la jeune femme montre ici combien elle sut demeurer lucide et sage dans sa nouvelle situation de vedette littéraire. S'adressant à des intimes, elle ne craint pas d'égratigner à l'occasion tels vaniteux personnages rencontrés dans le tourbillon dont son passage était partout entouré. Nullement grisée, jamais dupe, elle ne fut même pas étonnée de ce qui lui arrivait. À vrai dire, cet immense succès, elle en avait toujours été assurée, elle l'attendait avec ferveur, comme le montrent son « Journal intime » et ses lettres écrites avant la publication des romans. Voir son rêve devenu réalité lui parut une chose toute naturelle, et bien due par le destin. Encore est-elle morte sans avoir connu toute l'étendue de sa gloire. Elle n'a pas su qu'en quelques années son oeuvre deviendrait classique, offrant matière à des thèses savantes dans les universités de tous les pays. Mais elle a hautement savouré les commencements de cette prodigieuse carrière, — en voulant être ferme devant le trop de joie comme elle avait su être ferme devant la douleur, l'épreuve heureuse étant peut-être plus difficile à surmonter encore que l'autre. C'est donc aussi une leçon de courage que donnent ces « Lettres de la vie littéraire », 1965-1967, une leçon à la manière d'Albertine, c'est-à-dire avec gaieté, vivacité, fantaisie, humour. On admirera une fois de plus ici la qualité d'un style qui, spontané, rapide, non retouché, soutient la comparaison avec ses écrits les plus élaborés. Albertine Sarrazin, romancière, poète, moraliste, se classe aussi, dans ce genre épistolaire qui est éminemment féminin, au tout premier rang des écrivains français.



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Numéro d'inventaire : 22657
Éditeur : Jean-Jacques Pauvert
Collection : Le Livre de poche
Numéro(s) du livre : 5134
ISBN : 2-253-01990-9
Année d'impression : 1978
Poids : 160 gr

Prix : 5,99 $

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