La confrérie Bormann Auteur :
William Stevenson Le 1er mai 1945, du bunker où, la veille, Hitler s'est suicidé, un homme sort. Il se faufile à travers les rues. Dans la nuit de Berlin, Martin Bormann, chef de l'appareil politique du parti nazi, ministre-secrétaire du Führer et dauphin occulte du IIIe Reich, a brusquement disparu.
Vingt-cinq ans passent. Ex-pilote de guerre, correspondant militaire en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, William Stevenson entreprend une enquête minutieuse. Il consulte ses anciens chefs du service de renseignements allié, rencontre Schacht, Skorzeny, Gehlen, Otto John et même l'ancien directeur de l'espionnage nazi, Schellenberg.
A-t-il, après tant d'autres qui le prétendent abusivement, rencontré Bormann en Amérique du Sud ? Peut-être. Ce qui est certain, en tout cas, c'est que nul mieux que lui n'a suivi sa trace, avec autant d'application dans cette longue et lancinante chasse à l'homme. William Stevenson a rapporté, en tout cas, la clé de deux énigmes historiques : celle du pouvoir de Hitler expliquée par la fascination sur les foules et celle, plus importante, de la fameuse « Confrérie Bormann », source de regroupement au loin, après la guerre, des chefs nazis survivants.
Martin Bormann a bien été, en effet, le personnage-clé du IIIe Reich. Il aurait pu être celui du IVe, dans la mesure où une hypothétique revanche de l'Allemagne nazie était possible.
C'est ce que l'auteur relate dans « La confrérie Bormann », un récit riche d'enseignements et de réflexions mais qui est, avant tout un document historique, aussi passionnant à lire qu'un roman d'aventures et dont la conclusion pourrait être empruntée à la morale inquiétante et prémonitoire de Santayana : « Ceux qui ignorent le passé se condamnent à le revivre ».
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