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James Croall Le récit presque oublié du naufrage de L'Empress of Ireland survenu au Québec en 1914 et qui fit 1012 victimes.
L'Empress of Ireland disparut si bien de l'histoire qu'après un certain temps, même sa position précise devint incertaine. Elle fuf plus tard réétablie par un plongeur indépendant. Sa roue, sa cloche et son compas sont dans le musée maritime de Rimouski.
L'Empress of Ireland a coulé, à 4 milles du rivage dans 150 pieds d'eau, environ à 7 milles au nord-est de Pointe-au-Père. Il transporta pour la dernière fois 1012 hommes, femmes et enfants. Près, de Pointeau-Père, 88 victimes ont été enterrées dans un petit cimetière sur le bord de la route. Une simple pierre en guise de cénotaphe.
Le Saint-Laurent est encore une grande route de navigation car la Voie maritime conduit les navires aux ports intérieurs des Grands Lacs dans le coeur du continent nord-américain. Mais à part le paquebot de croisière, les grands navires de passagers ne viennent plus sur le fleuve. Au lieu de cela, les gros jets vrombissent au-dessus des têtes lors de leurs voyages vers Montréal et Toronto. Dans un sens, l'obélisque à Pointe-au-Pète marque la fin de l'histoire de l'Empress of Ireland. Pendant plusieurs jours après le désastre, le Saint-Laurent fit couler beaucoup d'encre à propos du paquebot et de son tragique effectif. Mais l'histoire allait tomber dans l'oubli avec l'arrivée de nouveaux événements. Un mois après le désastre les rédacteurs du monde entier consultaient leurs atlas essayant de localiser une obscure ville marchande balkanique qui s'appelait Sarajevo. Cette ville, marquait le début de la première guerre mondiale.
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